Historique de la boldénone
Une histoire riche dans le domaine des médicaments améliorant les performances
Même si les personnes qui recherchent equipoise à vendre dans la communauté esthétique moderne ont tendance à appartenir à un groupe assez restreint par rapport aux millions de personnes qui recherchent de la testostérone et ses autres stéroïdes « dérivés » populaires, cette substance est en fait le tout premier stéroïde dérivé de la testostérone à avoir été mis sur le marché. Fabriquée pour la première fois en 1949, elle est donc antérieure au dianabol (l’un des plus anciens stéroïdes de ce type, que l’on croit souvent à tort être le premier). Nous nous trouvons donc face à une substance qui a une histoire riche et un long palmarès.
Comme la majorité des substances de qualité pharmaceutique de ce type, ce produit n’a jamais été conçu pour une utilisation esthétique. Il a été utilisé à des fins médicales, la première variante de qualité « humaine » ayant été produite par Ciba au début des années 1950 (sous le nom de « Parenabol »), mais son utilisation a été « officiellement » abandonnée à la fin des années 1970.
Undécylénate de boldénone
Compte tenu de ce qui précède, il est clair que ce produit n’a jamais été conçu pour un usage humain. Nous pouvons le déterminer, entre autres éléments, par la seule définition d’équipoise, qui est un dérivé du mot « équin ». Pour rappel, ce produit a été conçu pour un usage vétérinaire et la promotion d’une vitalité optimale chez les chevaux et autres animaux d’élevage (l’utilisation de l’équipoise pour les chevaux et les résultats obtenus peuvent être consultés ici).
Ainsi, lorsque la production « officielle » a cessé à la fin des années 70, la seule façon pour un individu de mettre la main sur ce produit était soit par le biais de cabinets vétérinaires, soit par le biais d’un laboratoire clandestin. C’est une société du nom de « Squibb » qui a introduit pour la première fois le nom commercial « Equipoise » sous lequel la boldénone est aujourd’hui communément désignée. Ce nom commercial a ensuite été repris par Fort Dodge Animal Health, qui en est toujours propriétaire aujourd’hui.
Il est intéressant de noter que les variantes de qualité vétérinaire et de qualité « humaine » non officielle de cet article tendent à différer considérablement en termes de quantité de concentration. Cela s’explique en grande partie par la différence entre l’utilisation médicale prévue et l’utilisation « interprétée » à des fins esthétiques. Nous examinerons bientôt cet aspect plus en détail, mais c’est quelque chose dont vous devez être parfaitement conscient car cela peut faire une énorme différence en ce qui concerne l’administration.
Un cheval nommé Equipoise
Avant Equipoise le stéroïde, il y avait Equipoise le cheval. Né en 1928, il était, de l’avis général, un cheval extraordinairement beau, issu de deux champions de course de pur-sang avant lui (Swinging et Broomstick). Equipoise fut surnommé « le soldat en chocolat » en raison de la couleur unique de sa robe lorsqu’elle était mouillée et de la précision quasi militaire de ses courses.
De couleur livrée/ alezan, Equipoise n’était pas un grand cheval. Mais il s’est montré prometteur très tôt, dominant facilement ses deux premières courses. Sa troisième course fut cependant un désastre. Porté par un nouveau jockey (Sonny Workman), il trébuche au départ, jetant Workman au sol et le laissant derrière lui.
Workman a rapidement pardonné au Soldat de Chocolat et est devenu son jockey attitré. En se remémorant sa course la plus mémorable à la tête du champion pur-sang, il a écrit :
« Je pense que le Futurity de Pimlico est la meilleure course d’Equipoise à deux ans. Dans cette course, il a été pratiquement laissé au poteau, avec au moins douze longueurs de retard à l’entrée du premier virage. Ni moi, ni personne d’autre n’imaginait qu’il avait une chance. Au poteau du demi-mile, j’ai reconnu Twenty Grand à une longueur ou une longueur et demie devant moi et, réalisant qu’il était l’un des chevaux à battre dans la course, j’ai repris espoir. La boue volait et je ne voyais aucune chance de passer près du rail, j’ai donc dû tourner à l’extérieur. Twenty Grand, d’ailleurs, est passé à l’intérieur. Equipoise, Twenty Grand et Mate ont terminé à trois longueurs du poteau dans ce que je crois être l’une des plus belles courses jamais courues par un cheval de deux ans. Tout le parcours s’est déroulé sous une pluie de boue et je suis convaincu qu’Equipoise n’a pas pu voir ce qu’il y avait devant lui – le courage suprême et cette tactique de ne pas se laisser abattre qui allait être si souvent illustrée tout au long de sa carrière lui ont permis de remporter la victoire. Lorsqu’il fut ramené à l’écurie, M. Hopkins découvrit qu’il avait perdu TROIS plaques pendant la course ».
« Je pense que le Futurity de Pimlico est la meilleure course d’Equipoise à deux ans. Dans cette course, il a été pratiquement laissé au poteau, avec au moins douze longueurs de retard à l’entrée du premier virage. Ni moi, ni personne d’autre n’imaginait qu’il avait une chance. Au poteau du demi-mile, j’ai reconnu Twenty Grand à une longueur ou une longueur et demie devant moi et, réalisant qu’il était l’un des chevaux à battre dans la course, j’ai repris espoir. La boue volait et je ne voyais aucune chance de passer près du rail, j’ai donc dû tourner à l’extérieur. Twenty Grand, d’ailleurs, est passé à l’intérieur. Equipoise, Twenty Grand et Mate ont terminé à trois longueurs du poteau dans ce que je crois être l’une des plus belles courses jamais courues par un cheval de deux ans. Tout le parcours s’est déroulé sous une pluie de boue et je suis convaincu qu’Equipoise n’a pas pu voir ce qu’il y avait devant lui – le courage suprême et cette tactique de ne pas se laisser abattre qui allait être si souvent illustrée tout au long de sa carrière lui ont permis de remporter la victoire. Lorsqu’il fut ramené à l’écurie, M. Hopkins découvrit qu’il avait perdu TROIS plaques pendant la course ».Malgré de petits problèmes de sabots tout au long de sa carrière et une maladie rénale qui a failli le tuer, Equipoise est devenu un champion réputé, dont la popularité n’a été dépassée que par celle du légendaire cheval « Man o’ War ».
À la fin de sa carrière en 1935, il avait remporté 29 victoires en 51 départs et lorsqu’il gagnait, il dominait toujours ses rivaux pour l’emporter par plusieurs longueurs. Equipoise a établi le record du monde du mile le plus rapide jamais couru (1:34). Au total, il a gagné 338 610 dollars de prix, ce qui le place au deuxième rang mondial à l’époque.
Décédé en 1938 à la suite d’une infection intestinale, Equipoise a été autopsié et s’est avéré avoir un cœur beaucoup plus gros que la normale, probablement en raison d’une vie entière d’entraînement d’endurance et de compétition intense. Il a été intronisé au Panthéon des courses automobiles en 1957.
Le stéroïde anabolisant populaire Equipoise n’a été officiellement breveté qu’en 1949, et rebaptisé Equipoise dans les années 1960, de sorte qu’il est peu probable que le Soldat de Chocolat ait jamais bénéficié de ses effets. Toutefois, étant donné que la boldénone est couramment utilisée chez les chevaux et qu’elle a un effet prononcé sur la masse maigre et la disposition générale de l’animal, on peut supposer que la popularité du pur-sang Equipoise a influencé Squibb, la société qui a introduit l’agent sur le marché vétérinaire.
Il est intéressant de noter que l’héroïne était la drogue de choix pour améliorer les performances dans l’industrie des courses dans les années 1930, car elle était connue pour déclencher l’ancienne réaction de fuite équine. Lorsque le cheval sentait une somnolence artificielle s’installer dans son système nerveux (semblable au choc causé par la morsure mortelle d’un carnivore), il sursautait et courait sans réserve. Lâché sur un hippodrome, le cheval surpasserait toute inhibition normale.
